LES MANGOS
A Mme. Marie Nouhaud
Ne pourrais-je,
pou t’enivrer du vin des choses,
T’offrir un
bouquet pale où défaillent des roses ?
Un poème qui plaît
par ses rythmes égaux ?
Or, je t’envoi
une corbeille des mangos.
Le désir pend
a leur chair blonde, ardemment blonde.
La saveur du
terroir s’y révèle profonde.
Leur ténébreux
parfum de camphre ou de muscat
S’infiltre
jusqu’en l’âme a travers l’odorat.
Et ces mangos
de miel qui pavoisent la haie,
Ils sentent l’ombre
noire, ils sentent le soleil,
Ils sentent une
haleine énamourante et vraie.
Dans le verger
qui saigne en son manteau vermeil
La mangue
couleur d’or passe en douceur première
Nos fruits
royaux gorges de sève et de lumiére.
El soneto que antecede, obra del poeta haitiano H. Dorsinville, fue tomado del libro Histoire de la literature haïtienne ou L’âme noire (Les Editions Fardin, Port-au-Prince, 1989)
¿Quién no va a dedicarle un poema al mango? El mejor regalo de Asia a la América tropical.
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